En l'absence de prédateurs naturels (lynx et loup) ou face à la grande rareté de ces derniers, et en raison des plans de chasse et de tir « rationnel », les populations de chevreuils ont très fortement augmenté au xxe siècle, en Allemagne et en France notamment où il occupe désormais tout le territoire avec une extension récente dans le sud et dans les départements montagnards
À l'heure actuelle, hormis dans les régions où le lynx est présent, seuls le renard roux ou des chiens errants exercent une pression sélective par la prédation, sur les très jeunes individus.
Les études de l'ONCFS, basées sur l'analyse du contenu stomacal ou des crottes montrent que Le chevreuil
constitue une infime part de l'alimentation du renard (des films infrarouges faits de nuit montrent le devenir d'un cadavre de chevreuil (ou sanglier).
On y voit que le renard a volontiers un comportement nécrophage, comme d'ailleurs certains mustélidés qui n'avaient pas cette réputation ; le fait qu'un renard mange un cadavre, ou qu'on trouve des traces de pattes de renard près d'un cadavre de chevreuil ne signifie nullement qu'il a attaqué l'animal.